Musée Tavet-Delacour
4 rue Lemercier, Pontoise, France
www.ville-pontoise.fr

Le Musée Tavet-Delacour conserve les collections historiques de la Ville et possède de riches collections des XIXe et XXe siècles. Elles furent enrichies par la donation Otto Freundlich en 1968, constituée par le fonds d’atelier de l’artiste.

Le Musée s’est depuis spécialisé en art moderne et contemporain, il a acquis ou reçu en don des oeuvres de Matisse, Hans Arp, Gleizes, Geer van Velde, Aurelie Nemours, Masurovsky, Shirley Goldfarb, Jean Legros, Roger Chastel, Diego Giacometti, Herbin, Valmier, Reichel, Fleischmann, Gargallo ou Marcelle Cahn.

Abstractions Arts non figuratifs belge après 1945

Abstractions

Arts non figuratifs belges après 1945

Exposition conçue à partir de la collection Caroline et Maurice Verbaet.

Du 18 septembre 2016 au 15 janvier 2017

La rencontre avec Caroline et Maurice Verbaet, de passage au musée de Pontoise, il y a deux ans, est à l’origine de la présente exposition. Après avoir collectionné durant de nombreuses années les artistes liés à l’histoire de l’art moderne en Belgique, ils ont décidé de recentrer leur collection sur l’art belge de l’après 1945.

L’exposition de Pontoise s’intéresse à l’abstraction en général qu’elle soit géométrique ou informelle dans les décennies qui ont suivi la dernière guerre en l’enrichissant d’oeuvres constituant des passerelles avec les collections du Musée de Pontoise, ou encore de quelques oeuvres des avant-gardes ayant figuré dans la collection Verbaet.

Christophe Duvivier
Directeur des musées de Pontoise

Photos de l'exposition

Extrait du catalogue

Parmi les artistes belges rejoignant l’abstraction géométrique dans les années 1950, figurent Luc Peire (1916-1994), Joseph Ongenae (1921-1993), Guy Vandenbranden (1926-2014), Gilbert Swimberghe (1927-2015), Francis Olin (1928-1997), Walter Leblanc (1932-1986), Paul van Hoeydonck, né en 1925, ou encore Mark Verstockt (1930-2014). Tous vont enrichir la scène artistique belge par des propositions qui s’insèrent dans le développement international de l’art concret.

Francis Olin est représentatif de ces artistes qui à Paris dans la première moitié des années 1950, à la faveur des premiers salons des Réalités nouvelles, bénéficient de cette confrontation internationale des idées. Après des compositions orthogonales au début des années 1950, il commence vers 1955 à produire des reliefs où sont associés de manière répétitive des volumes identiques en bois qui captent la lumière.
Walter Leblanc développe à partir de 1959, sans vraiment quitter la toile, une manière personnelle d’introduire une complexité visuelle par des torsions décalées de bandes peintes identiques, générant des passages chromatiques rendus dynamiques par le changement d’angle de vue et qui sont à rapprocher des Physichromies que Carlos Cruz-Diez (né en 1923) va concevoir au même moment avec des structures verticales perpendiculaires à la surface de l’œuvre.

Les œuvres de Francis Olin exposées

6561
5197
9202

Propriété de Caroline et Maurice Verbaet.

Les autres artistes exposés

Pierre Alechinsky, Willy Anthoons, Marcel-Louis Baugniet, Gaston Bertrand, Bram Bogart, Jan Burssens, Pol Bury, Henri-Jean Closon, Georges Collignon, Bert De Leeuw, Jo Delahaut, Charles Drybergh, Pierre-Louis Flouquet, Vic Gentils, René Guiette, Walter Leblanc, Auguste Mambour, Pol Mara, Marc Mendelson, Henri Michaux, Jacques Moeschal, Antoine Mortier, Michel Mouffe, Joseph Ongenae, Luc Peire, Léopold Plomteux, Jean Rets, Jules Schmalzigaug, Victor Servranckx, Michel Seuphor, Gilbert Swimberghe, Tapta (Maria Wierusz Kowalski), Raoul Ubac, Englebert Van Anderlecht, Paul Van Hoeydonck, Guy Vandenbranden, Serge Vandercam, Mark Verstockt, Ferdinand Vonck, André Willequet, Maurice Wyckaert.

Merci au musée Tavet-Delacour de nous avoir aidé à rédiger cette page.

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